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Infliximab : mise à jour des recommandations concernant les vaccins vivants atténués chez l’enfant exposé in utero à l’infliximab

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L’infliximab (Remicade et biosimilaires, Flixabi, Inflectra, Remsima) est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de la spondylarthrite ankylosante, de l’arthrite juvénile, du rhumatisme psoriasique, du psoriasis, de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique.

Un risque accru d’infections est connu chez les enfants vaccinés avec des vaccins vivants atténués si leur mère a été traitée par infliximab pendant la grossesse. Jusqu’alors ce risque était confirmé pour une vaccination ayant lieu au cours des 6 premiers mois de vie. Sur la base d’une revue de la littérature, le Comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) a précisé qu’en cas d’exposition in utero l’infliximab peut persister chez l’enfant jusqu’à un an après la naissance.

Il a par conséquent recommandé de mettre à jour les résumés des caractéristiques du produit (RCP) et les notices des spécialités à base d’infliximab afin d’informer sur le risque d’infections en cas de vaccination avec des vaccins vivants atténués pendant la première année de vie.

Ces infections potentielles peuvent entraîner des complications graves, y compris le décès de l’enfant. Il est donc important qu’en cas de traitement par Infliximab pendant la grossesse, les parents informent les professionnels de santé afin qu’ils puissent décider du moment où l’administration de vaccins vivant atténués, tels que le BCG, pourra avoir lieu. La carte patient accompagnant les médicaments à base d’infliximab sera également mise à jour.

Le PRAC a cependant considéré que si les concentrations sériques d’infliximab sont indétectables ou si son utilisation a été limitée au premier trimestre de grossesse, il est envisageable d’administrer un vaccin vivant atténué, s’il existe un bénéfice clinique clair, uniquement chez l’enfant de plus de 6 mois.

 

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