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AINS et grossesse : modification des RCPs et notices

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L’utilisation des Anti-Inflammatoires-Non-Stéroïdiens (AINS) au cours de la grossesse expose le fœtus à des risques graves pouvant conduire à son décès. C’est pourquoi, ces AINS sont contre-indiqués après 6 mois de grossesse et doivent être prescrits avec la plus grande prudence avant ce terme.

En cas de fièvre ou douleur, le paracétamol doit être privilégié.

Depuis 2017, les boites de médicaments comprenant un AINS sont frappées du pictogramme d'avertissement « Ne pas utiliser chez la femme enceinte ».

Malgré ces mesures,  le nombre de femmes enceintes exposées aux AINS reste encore très élevé (plus de 700 000). L’ANSM a donc demandé aux laboratoires de modifier les résumé des caractéristiques du produit (RCPs) et notices de leurs produits afin d’informer plus explicitement sur les risques encourus par le fœtus.

Rappel : AINS et risques pour le fœtus ou l’enfant à naître

  • Mort fœtale par toxicité cardio-vasculaire, même après une seule prise
  • Atteinte rénale
  • Fermeture prématurée du canal artériel
  • Hypertension pulmonaire
  • Malformation de la paroi abdominale
  • Risque hémorragique lors de l’accouchement

Information patientes

Si vous êtes enceinte de plus de 6 mois, vous ne devez absolument pas prendre un AINS (Ibuprofène, kétoprofène, acide niflumique, diclofénac, flurbiprofène, ou ténoxicam) en cas de fièvre ou de douleur.
Avant 6 mois ou lors de grossesse planifiée, les AINS ne devront être utilisés qu’en cas de nécessité absolue et sous contrôle médical.

Pendant votre grossesse, vous devez toujours respecter les avertissements imprimés sur les boites et éviter l’auto-médication. Une seule prise d’un AINS peut avoir des conséquences graves pour votre futur bébé.

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