Analogues du GLP-1 : la lutte conte le trafic en ligne s’intensifie. Ne jamais les acheter en ligne
Publié le

Les analogues du GLP-1 (aGLP-1), indiqués dans le diabète de type 2 et l’obésité, sont des médicaments à prescription médicale obligatoire. Ils sont interdits à la vente en ligne, même sur les sites des pharmacies.
Or, depuis plusieurs mois, leurs ventes et leurs publicités en ligne sur internet et sur les réseaux sociaux se multiplient. Ces produits vendus illégalement peuvent se révéler contrefaits et dangereux pour la santé en raison de leur non-conformité. Des analyses sur des patchs, contenant prétendument des aGLP-1 et vendus frauduleusement en ligne, sont d’ailleurs en cours pour en déterminer la nature et l’éventuelle toxicité. Pour mémoire, les aGLP-1 autorisés à la vente sur ordonnance (Ozempic® / Wegovy® [sémaglutide], Saxenda® / Victoza® [liraglutide], Trulicity® [dulaglutide] ou Mounjaro® [tirzépatide]) se présentent uniquement sous la forme de stylos injecteurs pour injection sous-cutanée, contrairement aux contrefaçons qui peuvent revêtir différentes formes galéniques (stylos injecteurs, flacons, patchs…).
Pour lutter contre ce trafic, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) a entrepris plusieurs actions :
• Saisie du procureur de la République en avril 2025 afin de poursuivre les contrevenants.
• Signalement de sites marchands (sur le portail Pharos, permettant de signaler au ministère de l’Intérieur du contenu interdit sur internet).
• Mise en œuvre de mesures de police sanitaire afin d’interdire la publicité et la vente illégales de ces produits sur une dizaine de plateformes.
Rappel important : Les aGLP-1 ne doivent pas être utilisés pour les régimes amaigrissants à visée esthétique.