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Mise en garde sur le respect de l'AMM du basiliximab (Simulect®)

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Suite à l’observation de cas de mésusage du basiliximab (Simulect®) hors-AMM, il convient de rappeler que ce médicament est strictement indiqué dans la prévention du rejet aigu après transplantation rénale allogénique de novo. A ce jour, il est déconseillé de l’utiliser dans d’autres indications non validées du point de vue de l’efficacité et de l’innocuité, notamment en transplantation cardiaque.

Des études cliniques conduites dans la transplantation cardiaque n’ont pas démontré l’efficacité du basiliximab dans la prévention du rejet du greffon. De plus, il a été mis en évidence que l’incidence des évènements indésirables cardiaques graves (arrêt cardiaque, flutter auriculaire, palpitations) est plus élevé avec ce médicament, par rapport à d’autres traitements immunosuppresseurs d’induction.

 

Pour rappel :

  • Le basiliximab est un anticorps monoclonal chimérique murin/humain (IgG1kappa) dirigé contre la chaîne alpha du récepteur de l'interleukine-2 (antigène CD25), récepteur exprimé à la surface des lymphocytes T en réponse à une stimulation antigénique. Le basiliximab se lie spécifiquement avec une grande affinité (KD = 0,1 nM) à l'antigène CD25 présent à la surface des lymphocytes T activés exprimant le récepteur de haute affinité pour l'interleukine-2 (IL-2R) et de ce fait empêche la liaison de l'interleukine-2, signal critique de prolifération des lymphocytes T au cours de la réponse immunitaire impliquée dans le rejet d'allogreffe.
  • Le basiliximab doit être utilisé en association avec un traitement immunosuppresseur à base de ciclosporine sous forme de microémulsion et de corticoïdes, chez les patients ayant moins de 80 % d'alloréactivité vis-à-vis des antigènes HLA du panel ou en association à une trithérapie immunosuppressive d'entretien comprenant de la ciclosporine sous forme de microémulsion, des corticoïdes et de l'azathioprine ou du mycophénolate mofétil.

 

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