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Recommandations concernant la contraception orale au désogestrel et étonorgestrel

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Une récente étude a mis en évidence une augmentation très faible du risque de méningiome associée au contraceptif oral au désogestrel seul, notamment chez les femmes de plus de 45 ans ou en cas d'utilisation prolongée (plus de 5 ans). Ce risque est très inférieur à celui identifié pour les progestatifs à risque (chlormadinone, cyprotérone, nomégestrol, médrogestone et médroxyprogestérone.)

En conséquence, l’ANSM entérine les recommandations préliminaires émises fin 2024 au sujet de désogestrel en contraception orale. Ces recommandations concernent également les pilules combinées à base de désogestrel 150 µg / éthinylestradiol et l’implant contraceptif à l’étonorgestrel.

Recommandations de suivi des patientes sous désogestrel seul ou combiné, ainsi que sous étonorgestrel

Réalisation d’une IRM

    • A l’instauration du traitement par désogestrel, en cas d’exposition antérieure de plus d’un an à un ou plusieurs progestatifs à risque
    • En cas de symptômes compatibles avec la présence d’un méningiome

Découverte d’un méningiome, antécédent ou présence de méningiome
    • Arrêt du traitement et consultation avec un neurochirurgien

Après 45 ans
    • Réévaluation de la pertinence du maintien d’une contraception par désogestrel sachant qu’un relai vers les associations oestro-progestatives est déconseillé en raison du risque thrombo-embolique.

Il est également rappelé aux médecins et gynécologues que la contraception doit être adaptée tout au long de la période de fertilité en fonction de la balance bénéfice/risque, mais aussi du mode de vie et des souhaits de la patiente.

De plus, avant toute prescription, afin d ‘évaluer le risque de méningiome, il est important de rechercher la prise antérieure de progestatifs ainsi que sa durée.

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