REVLIMID® (Lénalidomide) : risques de réactivation virale
Publié le
Le lénalidomide présente des propriétés anti-néoplasiques, anti-angiogènes, pro-érythropoïétiques, et immunomodulatrices. Il est indiqué dans le traitement de certains myélomes multiples, syndromes myélodysplasiques et lymphomes à cellules du manteau.
Des cas de réactivation virale, parfois graves, ont été rapportés à la suite du traitement par lénalidomide.
Ces réactivations virales ont été observées en particulier chez les patients ayant des antécédents d’infection par le VZV (virus de la varicelle et du zona) ou le VHB (virus de l’hépatite B) et nécessitent l’arrêt temporaire ou définitif du lénalidomide.
- La réactivation du VZV a entrainé chez certains patients un zona disséminé, une méningite zostérienne ou un zona ophtalmique
- La réactivation du VHB a évolué dans quelques cas vers une insuffisance hépatique aiguë fatale.
En pratique
- Un dépistage du VHB doit être effectué avant le début du traitement par lénalidomide. En cas de résultat positif, il convient de consulter un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
- Une surveillance étroite tout au long du traitement par le lénalidomide permettra de détecter les signes et symptômes de réactivation virale, notamment d’une infection active par le VHB.
En savoir plus ...