Risque d'entéropathies sévères lors d'un traitement par olmésartan
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L’olmésartan, antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) peut entrainer des entéropathies graves, se traduisant par une diarrhée chronique sévère avec malabsorption et perte de poids. Ces entéropathies peuvent survenir plusieurs mois, voire plusieurs années après le début du traitement.
De nouvelles données confirment que cet effet n’est pas un effet de classe, mais un effet propre à l’olmésartan. Pour les autres sartans (candésartan, éprosartan, irbésartan, losartan, telmisartan et valsartan), ce sur-risque n’a pas été retrouvé.
Si le risque relatif est presque multiplié par 2,27 par rapport à la classe de référence des inhibiteurs de l’enzyme de conversion et augmente avec la durée d’exposition, le risque absolu reste faible avec un sur-risque inférieur à 1 pour 10 000 patients traités pour des durées d’exposition supérieures à 2 ans.
Lors de la prescription d’un antihypertenseur de cette classe, il est donc préférable de choisir un ARA II autre que l’olmésartan en première intention.